Quinzième jour, Dimanche 20 juillet 2008 : « Viana do Castello – Espagne - Léon » J’ai 17 ans !

Réveil à 8h (ouverture de la porte de la plage, avec un garde attention !) pour aller surfer. Une bonne session d’une heure, au début surf pour moi et body pour Julien puis à la fin on inverse, de jolies vagues à mi marée haute de 50/70cm bien sympa en malibu puis vers 9h plus rien, le vent se lève et la mer est basse. Ma dix septième année commence bien ! Même si on a eu un petit peu froid en shorty dans de l’eau à 16/17c°. On va prendre un petit déjeune bien mérité avec des petits pains portugais. On se prépare tranquillement, on fait la douche, la vaisselle, le plein d’eau… Un ti check des vagues avant de partir, un petit 30cm venteux et une plage bondée à 11h même si il ne fait pas très beau.


On repasse en Espagne avec regret pour Maman qui voulait s’arrêter à la frontière à Valença do Miño (Ville pour touriste, et nous on n’aime pas trop ça.), on continue jusqu’à 14h, où on s’arrête dans un très jolie petit village « A canisa » caché dans les montagnes plus vertes les unes que les autres. Un très bon repas avec des poulpes et des sardines fraîches (Hummm !). On rencontrera dans le bar, un français vivant dans ce village qui nous demande pourquoi on s’est arrête dans ce bar et dans ce village, (surement qu’il doit rencontrer que très rarement des français) et on lui répond : « Le hasard » et c’est vrai !

Et à 16h, c’est reparti pour 4h de route vers Léon avec une descente à 6% sur 4km (360m de dénivelé) tout droit parfaire pour tracer en skate, vélo ! En débarquant à Léon, on voit une jolie vieille ville mais les immeubles… Après une petite visite du monastère San Marcos, on se gare sur l’aire de camping-car de León derrière le monastère. On fait un peu de skate, Etienne se fait un bobo puis on mange mon gâteau d’anniversaire portugais ! Attention !! Vers 23h, on se couche.

Quatorzième jour, Samedi 19 juillet 2008 : « O’grove – Portugal – Viana do Castello »

On se réveille vers 9h, le soleil et le ciel sont encore beaux. Etienne va chercher le pain tout seul « Uno pan por favor, Gracias ». On mange, on range, on vide les toilettes, on remplit les bidons et la citerne. Après avoir fait la vaisselle, la douche, on va sur la plage en profiter encore un peu. On paye puis on part du camping Muniero d’O Grove. On vidange le peu d’eaux usées dans la forêt puis on traverse le pont qui nous ramène sur le continent. On décide d’aller au Portugal même si on sait dire que « Obrigado » ! On passe la frontière par un pont puis on va manger vers 15h (14h au Portugal) dans un petit restaurant à Caminha. On a vu sur l’Espagne et le fleuve qui sépare les deux pays. On a pris une pizza fromage-thon pour nous (Humm) et une sorte de croque monsieur pour papa et maman ! (euh c’était moins bon !)





On voit des surfs, (du gros vent on shore), donc il doit avoir des vagues sur la côte. Je me souviens d’un article sur le nord du Portugal dans le surf session Hors-série matos de juin 2008, et la ville où on va est citée dedans. On se promène dans la jolie ville, et on croise assez de français par rapport en Galice. La ville est jolie, un peu moyen-âge. Vers 18h, on va à la plage de Cabedelo. Il y a une école de surf/Wind/kite. On cherche où dormir. Le premier camping (cité dans le magazine de surf) avec piscine, cours de surf et prévisions windguru est complet. On essaye un deuxième camping un peu moins classe avec barbelés, barrières pour aller à la plage avec gardien fermant à 20h. On se dépêche de se baigner et on bodysurfe dans un 50/70cm assez long avec le soleil qui se couche. Sympa ! La plage est belle mais les grues du port à droite et les immeubles à gauche gâchent. On fait la douche dans un truc pas top mais on s’en fiche. Du moment qu’il y ait la mer. On mange plus tôt qu’en Espagne à 21h comme les portugais avec leurs cabanes (des bâches autour de leurs tentes, caravanes. Et nous après on se couche.



NB : Au Portugal, ce n’est pas une légende, beaucoup de gens parlent un peu le français ! Ca fait plaisir. Les paysages et les montages sont très jolis. C’est bien la Costa verde (côte nord du Portugal.) !

Treizième jour, Vendredi 18 juillet 2008 : « O’grove » / Bonne fête PaPa

En cette belle journée d’été c’est playa, réveil 9h/9h30, un bon petit déjeuner avec pain et croissants frais. Vers 10h30 après la vaisselle, on enfile le short, waxe un coup les boards et c’est parti !
On alterne skim, farniente et dodo sur la serviette. Le vagues ne sont pas top à part au début, mais j’arrive à m’ouvrir le genou avec les petits cailloux et j’ai mal à la main. La plage est envahit petit à petit par les touristes qui s’allongent sur leur serviette ou marchent au bord de l’eau, presque personne dans l’eau, deux trois pédalos. Pas de vent, un grand soleil mais l’eau est toujours) 14/15c°.
Pendant ce temps-là, le reste de la famille est allé en vélo au port. On mange vers 15h (heure moyenne en Espagne !), et l’après-midi encore plage. Papa va faire de la plongée pendant une heure, nous on s’amuse dans les rochers.



On rentre vers 20h, et comme la vielle, les vagues reviennent. Let’s go en skim jusqu’à 22h. Je rentre mes premiers 360 et des sauts… Je suis en forme malgré l’eau glaciale. Julien prend de bonnes vagues mais se fait mal. On rentre en même temps que le soleil se couche. On mange, range et on fait la vaisselle et on se douche. On fait un petit tour sur la plage, puis on se couche vers 22h30.
Bonne nuit.

Douzième jour, Jeudi 17 juillet 2008 : « Santiago - O’grove »

Réveil en douceur (on commence à être fatigué !), le ciel est plus très bleu (il a plu la nuit.). Julien et maman vont en ville pour poster les cartes postales, ils rencontrent les kitesurfeurs bretons. Après une marche arrière difficile dans une rue très pentue, on va les chercher au parc où on a fait la sieste.
Il est 11h40, et direction la mer. On fait les courses au Supermercado puis on mange à la plage de l’Ile d’Aroussa. Cadre sympa mais il y a beaucoup de monde et du vent (Une vieille planche à voile se met à l’eau.), on continue vers l’île d’O Grove.


A Cambados, on demande difficilement des infos sur les campings et aires de camping car dans le coin. Après avoir trouvé un coin sympa dans un camping (entre temps on a vidé les eaux usées dans la nature, ce n’est pas bien.) à côte de la mer et la plage. On va directement à la plage, il fait chaud, l’eau est claire mais elle est froide (environ 14/15c°), on se baigne quand même. On fait une bonne douche chaude.

Vers 20h30, il y a moins de monde sur la plage, on fait du skim avec le soleil qui se couche. Magique et toujours très sympa une session entre frères. Julien a pris de bonnes vagues et moi j’invente le "skim nudiste" sous l’euphorie d’une session presque au bout du monde avec personne autour de nous.





On va manger et faire la vaisselle. Puis vers 22h30, il fait presque nuit mais de jolies vagues glassy de 30cm, on retourne skimmé en shorty ce coup ci pendant 30mn. Les vagues diminuent avec la marée et la fatigue se montre.







On fait une bonne douche et on va se coucher.
Bonne nuit. Il est 23h30.

Onzième jour, Mercredi 16 juillet 2008 : «Santiago de Compostelle»

Réveil en douceur en plein centre-ville avec les cloches des églises et un joli soleil ! Et les pétards qui explosent toute la journée mais on ne comprend pas à quoi ça sert, même les habitants ne savent pas ce que c’est !

On part du camping-car à 11h. On se promène ! Passage par l’église San Francisco, la rue des commerces pour touristes, puis visite de la cathédrale ! C’est grand, la visite nous prendra presque 2h. On cherche un endroit pour manger à 15h ! On mangera de bon tapas : calamars à la romaine pour moi puis une bonne glace qui tombera par terre à cause d’Etienne voulant y goûté. On va se reposer tranquillement dans un parc, puis visiter le musée de la cathédrale… Journée fatigante mais intéressante.
Au retour, on m’achète un petit souvenir du coin : une coquille St Jacques pour faire plaisir à la maman !



On rentre vers 19h, une petite glace pendant que Maman est à la messe. Moi je me serais endormi.

Ah oui j’oubliais, on a mis 20cts pour des petites veilleuses qui remplacent les cierges. Une grosse faute de goût dans les églises mais c’est vrai qu’un incendie est vite arrivé dans une église très visitée. Deux trois parties de SUDOKU puis dodo.

Dixième jour, Mardi 15 juillet : «Finisterre - Santiago de Compostelle »

Réveil en doucher à 8h à Fisterré (ville à côté du Cap Finisterre) par une petite balade sur la plage de la Ria qui est juste à côte du parking où on s’est garé hier soir. Le ciel est bleu, le soleil resplendissant, mais que ça souffle ! Et personne dans l’eau pour tracer en planche. Un petit déjeuneur puis une baignade rapide (elle est froide) pour moi et Julien puis une bonne douche et un shampoing au douche de la plage (il y en a pour toutes les plages, ce qui nous a étonné par rapport à la France) puis on remplit le camping-car (enfin la citerne) avec les bidons et les douches ! On vide les toilettes dans une bouche d’égout indiquée par le voisin de camping-car espagnol.



On quitte cette jolie plage en longeant la côte et en s’émerveillant du paysage et de la couleur de l’eau.

Vers 13h en cherchant de jolies plages pour manger, on s’arrête à la playa de Lira aux alentours de Louro. Une petite crique dans la ria, une mer plate (snif…), une eau translucide et peu de monde. Une première baignade : l’eau est froide ! On prend le matos (shorty, masque, palmes) et on s’aventure dans les rochers. Que c’est beau ! Des enfants du coin se posent (le centre aéré surement), moi et Julien on se fait une petite sieste sur le sable chaud avant de rejoindre le camping-car pour manger. Mais avant une petite baignade rafraichissante puis une bonne douche. Pendant qu’on mange, un van de bretons du 29 se pose pour manger aussi. En mangeant, je voie au loin l’eau bougée, puis des ailerons noirs sortir : des dauphins à 200m du bord ! Le paradis ? Presque mais il n’y a pas de vagues ! Après la vaisselle, on retourne se faire une petite plongée puis on range tranquillement, avant qu’il n’y ait trop de monde sur la plage.



On longe la côte doucement en s’arrêtant au Supermercado, au surfshop (plutôt magasin de vêtements), aux plages, dans un endroit pour faire de jolies photos…




Direction Santiago (Saint Jacques de Compostelle) par les montagnes, on trouve une aire pour camping-car mais à 10km de Santiago et sur un parking de Carrefour Express, on continue.
Après un peu de recherches vers 21h, on trouve un petit endroit à 500m de la cathédrale. Faute de trouver un camping, on y restera deux nuits. Réveillant Etienne de son début de nuit, on va se promener dans les jolies petites ruelles de la ville. On mangera des tapas dans un petit bar bien espagnol. Et sur le chemin du retour, on rencontrera un petit groupe de mandolines et guitare sur la place principale ! Quoi de mieux pour finir la soirée ?


Il est 23h30, on se couche sous la protection de St Jacques de Compostelle !! Et des allemands avec un groupe électrogène et une tente en plein centre-ville ! J’aime bien ça et la police (« Guarda Civil ») aussi (elle dit rien !).

Neuvième jour, Lundi 14 juillet 2008 : «Meiras-Finisterre» :

Réveil avec une magnifique vue à Meiras, un petit déjeuner au bord de la falaise, étant sur un parking rien à vider et à remplir. On va vers Ferrol où Señor Jésus nous fait le plein, puis on va checker les spots !

On fait les courses au Supermercado en compagnie des kitesurfeurs bretons puis direction playa San Jorge, il y a un petit 50cm mais il y a une école de surf. Mais c’est idéal pour dormir dans les dunes ! Une dizaine d’allemands prennent le café. Même si le cadre est idyllique, nous allons à Doninos où selon mes renseignements (Surf session…), il y a plus de vagues.


Beaucoup plus de monde sur le parking, mais plus de surfeurs, windsurfers sur le parking. Un peu de monde sur la plage, on saute à l’eau en shorty avec surf pour moi et body pour Julien. Pas trop de vagues sur le pic où on est. On prend une ou deux vagues chacun puis on sort pour prendre les bodyboards et les combinaisons (eau dans les 16c). Plus à gauche, une bonne vague d’1m/ 1m50 assez longue. Une dizaine de bodyboardeurs qui sortent de l’eau quand on arrive nous impressionnent : du bon matos et un bon niveau. Il est 13h on va à l’eau. De jolies vagues, une eau translucide, une vingtaine de personnes mais pas de taxe en européens (2 autres français du 64, 5 suisses le père, la mère et les 3 enfants, et le reste des espagnols.) On va manger. Le monde arrive en voiture et en bus de Ferrol mais les vagues diminuent. Pleins de vans de tous les pays.



Nous, on part vers 16h direction Cabo Finistère (Cap) au sud de la Corogne. On prend l’autoroute, et on vidange et rempli à l’aire de Miño. Il fait chaud !! Sur la route qui passe par les terres, on croise des maisons habitées mais pas finies et des selliers typiques de la région sur pilotis en pierre.


On longe des rias (baies) magnifiques et on arrive vers 19h30/20h au Cap Finistère, le point le plus à l’ouest de l’Europe. Une vue magnifique sur le bout du monde ! Avec des éoliennes partout sur toutes les montagnes en pierre (mais vraiment partout), ce qui nous étonne par rapport en France mais vu le vent qu’il y a par ici. On mange sur le port dans un petit resto sympa « El Puerto ».





Il est 22h30 quand on part pour chercher un endroit où dormir. (C’est l’heure où les espagnols sont dans les restos). Faute de ne pas avoir trouvé l’aire de camping-car sur le port (elle doit être fermée), nous nous garons pour la nuit sur un petit parking sympathique en compagnie d’un autre camping-car espagnol. On est derrière les dunes, face à la ria ! Vue magnifique.

Il est 23h, on se couche car on est fatigué !